Pour apprécier, analyser ou définir la saveur d’un vin, il faut le voir, le sentir et le goûter. La dégustation se passe donc en trois étapes, mais la dernière est la plus importante. Pendant la mise en bouche, les composés volatils se libèrent pour le plaisir de celui qui déguste. En général, le goût d’un vin varie d’une gamme à une autre. Ne faudrait-il pas les connaître avant de pouvoir les reconnaître ? Découvrez dans cet article comment apprécier la saveur d’un vin à la dégustation.
Quelles sont les principales saveurs d’un vin ?
Parfois, le goût d’un vin peut subir des variations en fonction des techniques de conservation et de la méthode d’ouverture utilisée. En effet, le simple bouchon peut perturber la texture du liquide. C’est pour cela qu’il est conseillé d’utiliser les bons instruments. Rendez-vous sur cette page https://www.mon-petit-bouchon.fr/tire-bouchon/ pour obtenir l’équipement adéquat.
Lorsque la bouteille de vin est ouverte dans de bonnes conditions, il est possible d’appréhender ses saveurs primaires dès les premiers instants après la mise en bouche. Il ne s’agit pas des arômes, mais des principales saveurs du vin.
L’amertume
Cette sensation est détectée au fond de la langue. L’amertume est provoquée soit par un vin trop jeune ou un excès de tannins. Un élevage excessif dans du bois neuf est également susceptible de créer une trop grande concentration ou un assèchement du vin. Ce qui explique cette fin de bouche amère qui se rapproche d’un thé trop infusé.
Le salé
Le salé est très souvent perçu sur les deux zones latérales postérieures de la langue. Ce goût retrouvé dans le vin blanc peut provenir de l’influence maritime, du cépage ou du terroir. La perception du salé peut être discrète et peut rappeler l’eau salée, l’eau de mer ou le frottement de deux pierres.
L’astringence
Ce goût particulier se ressent au niveau de la partie centrale de la langue. Les substances astringentes sont responsables ici de la crispation des muqueuses. La saveur est donc la résultante des tannins qui par ailleurs assure le bon vieillissement des vins rouges. L’astringence se marque dans un vin par son côté râpeux, dur ou son amertume qui indique la présence de tannins verts ou la jeunesse de la boisson. Les tannins peuvent être également arrondis, anguleux, mous, solides charpentés, rugueux ou amers.
L’acidité
L’acidité se ressent sur les parties latérales antérieures de la langue. Remarquez que les vins rouges ont moins d’acidité que les vins blancs. Selon les spécialistes, le vin le plus acide commence son déclin et il n’a pas les ressorts suffisants. De plus, l’acidité peut signifier une acidification.
Le sucré
Avec la pointe de la langue, vous pouvez ressentir le sucré. La papille gustative détecte la quantité de sucre résiduel qui n’a pas été transformée en alcool. Cette perception du niveau de douceur peut-être : liquoreux, doux, demi-sec ou sec. S’il n’est pas accompagné par une acidité rafraîchissante, le goût sucré peut très vite devenir écœurant.
À tout prendre, il faut juger un vin en fonction de l’équilibre qu’il existe entre sa rondeur, sa douceur, le sucré, l’acidité et les tannins. On parlera alors de tannins soyeux, veloutés et à l’opposé de tannins serrés ou massifs. Lorsque les impressions gustatives persistent encore quelques secondes en fin de bouche, c’est signe de qualité et d’intensité. Parallèlement, les saveurs diluées sont signe de vin médiocre. En matière de saveur de vin, tout est une question d’équilibre.
Comment apprendre à repérer les arômes du vin ?
Savoir reconnaître les arômes d’un vin se travaille. Alors, ne doutez pas de vos capacités. Avec un peu d’entraînement, vous pouvez parvenir à bien repérer les odeurs.
Entraîner votre mémoire olfactive
Sentir ce qui vous entoure est un très bon moyen pour s’entraîner au quotidien. Respirer profondément quand vous êtes chez vous ou quand vous vous promenez dans la forêt. Approchez-vous du sol, puis sentez l’odeur d’humus, les champignons, etc. Si vous êtes partisan de la mer, concentrez-vous sur les parfums iodés. Ces conseils peuvent vous surprendre, mais prendre le temps de tout sentir est le meilleur moyen pour développer ses capacités olfactives.
Tous les arômes présents dans toutes les gammes de vin sont nécessairement dans l’environnement. Pensez aux épices, au cuir, à l’herbe, aux fruits, aux odeurs de pain toasté, d’agrumes, etc. Si vous souhaitez entraîner votre nez, le meilleur moment se situe entre 10 h et 12 h. L’odorat est encore intact.
Les coffrets spécialisés
Les coffrets spécialisés pour apprendre à repérer les arômes sont très intéressants, mais coûteux. Ils peuvent être très utiles pour faire entraîner son nez. Si vous n’avez pas la patience de partir à la recherche d’odeurs, vous aurez tout sous la main dans votre coffret.
Pour plus d’efficacité, entraînez-vous les yeux fermés pour ne pas vous laisser influencer par les couleurs des liquides. Soyez curieux et amusez-vous sans pression. De la sorte, les arômes vont se livrer à vous puis vous saurez les distinguer.